2025
"La Nuit de la Chouette : un rendez-vous magique avec la nature à Saint-Pierre-le-Chastel".
Le 8 mars 2025, Saint-Pierre-le-Chastel s’est paré de mystère et de magie à l’occasion de la célèbre Nuit de la Chouette.
Organisé par l’association Saint-Pierre-le-Chastel Patrimoine, en partenariat avec un groupe de bénévoles de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), cet événement a rassemblé près de 130 passionnés, amoureux de la nature et curieux des mystères de la nuit, venus tenter de percer les secrets des rapaces nocturnes.
Parmi les moments forts de l’événement, la conférence mêlant diaporama et sons sur les chouettes et hiboux. Ponctuée d’anecdotes, cette présentation a enchanté petits et grands. Les intervenants ont répondu avec passion aux questions du public, partageant des conseils précieux sur l’identification des espèces, le sauvetage ou encore la règlementation en matière de faune sauvage.
Toute l’après-midi, des ateliers variés ont aussi plongé les participants dans l’univers des rapaces nocturnes : dissection de pelotes de réjection, activités créatives et même un conte intitulé « Bébés chouettes ». Ces moments d’apprentissage ont été couronnés par un goûter convivial, offert par l’association Saint-Pierre-le-Chastel Patrimoine.
A la tombée de la nuit, accompagnés par les guides de la LPO, les participants se sont aventurés dans le marais de Paloux, Espace Nature Sensible. Au fil de cette promenade, la magie de la nature a opéré : le chant des chouettes a résonné, offrant un moment inoubliable. Une expérience à renouveler chaque soir, dès que le soleil disparaît.
L’implication conjointe de l’Association Saint-Pierre-le-Chastel Patrimoine et de la LPO a permis de conjuguer pédagogie, respect de la nature et convivialité, rendant ainsi cet événement comme un rendez-vous incontournable.
Forts de ce succès, les organisateurs réfléchissent déjà à de nouvelles idées pour la prochaine édition, avec l’espoir d’attirer encore davantage de passionnés.
"La fête des mares" : un rendez-vous nature à la découverte des mares
Le 19 mai, quelques membres de l'association se sont prêtés aux jeux des questions-réponses au micro de Christophe Noiseaux pour l'émission H20 Découvertes diffusée le 1er juin sur les ondes de Ici Pays d'Auvergne.
Dimanche 15 juin, une trentaine de courageux participants – venus seuls ou en famille – ont défié les caprices de la météo pour célébrer la Fête des Mares. Le soleil s’est fait discret, mais la pluie aussi, laissant place à une journée riche en découvertes, en rires et en émerveillements.
Au programme de cette escapade nature : rallye et bingo sur le thème des mares, quiz sonores, séances de contes, loto des parfums. Petits et grands se sont prêtés au jeu avec enthousiasme, ravis de (re)découvrir la vie foisonnante qui peuple ces milieux humides.
Parmi les moments forts de la journée, l’atelier de Béatrice Fayet, a marqué les esprits. Grâce à ses explications passionnées, les participants ont pu observer de près une biodiversité insoupçonnée : insectes aquatiques, larves, mollusques et autres habitants méconnus de la mare ont captivé les curieux.
Dans une ambiance chaleureuse et bienveillante, les membres de l’association Saint-Pierre-le-Chastel Patrimoine ont réussi leur pari : sensibiliser tout en s’amusant.
"Les contes de Chazaloux : une soirée entre art, nature et contes enchanteurs
Samedi 27 juillet à 21 heures, alors que le ciel se drapait d’un voile d’encre et que les souffles du jour se dissipaient lentement dans les feuillages, le hameau abandonné de Chazaloux s’est éveillé, comme si quelque chose, depuis longtemps tapi sous la pierre, avait choisi cette nuit-là pour se révéler. Les ombres des bâtisses abandonnées, les sentiers tapis de mousse et les vieux murs de pierre se sont fondus dans un théâtre naturel, suspendu hors du temps.
Dans cet écrin, éclairé par des guirlandes scintillantes et des lampes au halo doré, les "Contes de Chazaloux" ont pris vie. Il ne s’agissait ni d’une visite ni d’une simple narration, mais d’une odyssée dans l’imaginaire auvergnat, portée par les murmures du vent et les échos d’un passé oublié. Les Cheires alentour, avec leurs entassements chaotiques de scories noires, de lichens argentés et de mousses veloutées, semblaient eux aussi prêter leur souffle à ce voyage.
Une cinquantaine de rêveurs, guidés par la lumière vacillante des lampes, ont arpenté les chemins du hameau. Catherine et Pierre, passeurs d’histoires, ont fait naître des mondes, peuplés d’êtres oubliés, de fables enracinées dans la terre volcanique. Les œuvres de Jean-Paul Andanson (Association Mazayes Alternatives), présentes sur le site depuis le mois de mai, ont apporté une note singulière à ce voyage. Installations discrètes, suspendues aux arbres ou lovées dans la roche volcanique, ont nourri la narration, influencé les respirations des contes. Enfin le violon de Maellys a ajouté une touche d’émotion, ses notes glissant dans l’air comme des lucioles.
Chazaloux, alors, ne semblait plus appartenir au monde connu. Il était ce fragment de rêve suspendu entre deux souffles, habité par la lumière, les légendes et la part secrète de chacun.
Sur les traces du bailli, le village de Chazaloux replonge au Moyen Âge.
Samedi 23 août, le paisible hameau des Chazaloux dans la Cheire de Saint-Pierre-le-Chastel, a remonté le temps pour se transformer, l’espace d’un après-midi, en un village médiéval.
La chasse aux trésors immersive, a rencontré un succès tel que les inscriptions ont dû être clôturées en avance. Seules 10 équipes, soit 35 participants, ont pu relever le défi, dans un format idéal pour garantir confort de jeu.
"D’étranges événements avaient secoué le hameau de Chazaloux : des moutons et des biens appartenant aux villageois — autrement dit, les précieuses taxes du roi — avaient mystérieusement disparu. Inquiet, le souverain avait alors envoyé son fidèle bailli des Combrailles pour enquêter. Après plusieurs jours passés à interroger les habitants, fouiller la forêt et explorer les carrières, le bailli avait enfin découvert la vérité. Hélas, alors qu’il s’empressait de rejoindre le château pour faire son rapport… il fut pris dans une embuscade et disparut. Que s’est-il passé ? A-t-il laissé un indice, une lettre, un témoignage ? » Aux enquêteurs d’un jour de prendre la relève et de résoudre l’enquête.
Munis d’une carte et d’un brin de courage, les joueurs ont sillonné chemins et ruelles, explorant chaque recoin à la recherche d’indices. Tout autour d’eux, le décor avait été minutieusement reconstitué par les bénévoles : l’auberge du Dragon Rouge, l’échope du vendeur, la bergerie, la maison de la sorcière ou encore le repaire des brigands donnaient vie au hameau.
Chaque lieu abritait un personnage intrigant, haut en couleur. Tous semblaient suspects : une aubergiste généreuse mais trop bien informée, un vendeur ambigu, une sorcière bavarde, des brigands vantards, une bergère accablée… Autant de pistes à suivre, de fausses routes à éviter, et d’épreuves à surmonter.
Au fil de leurs découvertes, les enquêteurs ont remonté la piste d’un coupable inattendu : le vendeur. Arrivé récemment au village, il s’était épris de la tenancière de l’auberge, promise à un autre. Pour conquérir son cœur, il voulut se procurer une potion d’amour auprès de la sorcière, mais n’en ayant pas les moyens, il se mit à voler les moutons pour en revendre la viande, la laine, et financer ses achats occultes. Pris en flagrant délit de mensonges et d’accusations détournées, son rôle a été peu à peu mis au jour… Et ce, grâce à la lettre laissée in extremis par le bailli blessé, retrouvée au terme de la chasse, soigneusement cachée par la bergère sous des pierres de son nouvel enclos.
La chasse s’est conclue à l’auberge, où toutes les équipes se sont retrouvées pour découvrir la vérité.
Chaque enfant a été félicité avec un diplôme d’enquêteur et des très beaux cadeaux offerts par les partenaires ont été distribués à toutes les équipes. Le tout s’est terminé dans la bonne humeur autour d’un goûter convivial aux saveurs d’antan : saucisson, fromage, pain de seigle et brioche aux pralines.
Entre rires, complicité, esprit d’équipe et plongée dans l’histoire locale, l’événement a été une véritable réussite. Le hameau des Chazaloux a retrouvé, l’espace de quelques heures, l’ambiance d’un village médiéval vivant et animé.
La pierre sèche à l’honneur au hameau des Chazaloux
À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, samedi 20 septembre le site de Chazaloux à Saint-Pierre-le-Chastel s’est transformé en chantier d’initiation à la pierre sèche. Ce savoir-faire ancestral, inscrit au patrimoine culturel immatériel, a séduit les participants venus découvrir les secrets d’une technique à la fois robuste, esthétique et respectueuse de l’environnement. Qu’ils soient habitants de la commune, des villages voisins ou venus de plus loin, tous se sont retrouvés dans ce cadre naturel exceptionnel pour célébrer une pratique traditionnelle porteuse de sens et de mémoire.
Avec passion et pédagogie, Gustavo Irribaren a partagé les bases de cette méthode de construction sans liant, fondée sur l’agencement minutieux des pierres. Après une introduction aux principes fondamentaux – présentation des outils, choix des matériaux, équilibre des masses, emboîtement naturel, l’atelier s’est concentré sur des étapes préparatoires essentielles : nettoyage du mur existant et tri des pierres. Ces gestes, souvent invisibles mais indispensables, permettent de garantir la solidité et la longévité d’un ouvrage en pierre sèche. Les participants ont ainsi pu comprendre l’importance de la lecture du mur, de l’identification des pierres utilisables et de la préparation du chantier.
Limité à un groupe de douze personnes pour favoriser l’échange et l’accompagnement personnalisé, l’atelier a réuni enfants, adultes, curieux et passionnés dans une ambiance chaleureuse. Conseils pratiques, anecdotes sur les usages anciens et partage d’expériences ont rythmé cette matinée placée sous le signe de la transmission.
Face à l’enthousiasme des participants, l’association Saint-Pierre-le-Chastel Patrimoine envisage déjà de renouveler l’expérience. Car au-delà de la technique, c’est une philosophie de la construction durable et du respect du paysage qui s’est transmise, pierre après pierre.
Initialement prévue le lendemain, la chasse aux trésors a dû être reportée au 12 octobre en raison de conditions météorologiques défavorables ne permettant pas d’assurer la sécurité des participants.
Très belle réussite pour la chasse aux trésors qui a mêlé patrimoine, réflexion et esprit d’équipe
Dimanche 12 octobre, l’association a proposé une nouvelle édition de sa chasse aux trésors, réunissant 47 participants venus relever un défi mêlant mémoire, sport et réflexion. Initialement prévue pour les Journées Européennes du Patrimoine, l’événement avait été reporté en raison de la météo capricieuse. Ce contretemps n’a en rien entamé l’enthousiasme des participants, bien au contraire : la mobilisation fût au rendez-vous.
Cette édition s’est distinguée par la richesse et la diversité de ses épreuves. Les membres de l’association avaient imaginé un parcours ponctué de 10 énigmes inédites, réparties dans différents lieux emblématiques du site de Chazaloux et ses alentours. Les défis proposés ont sollicité des compétences variées : coordination et précision pour la reconstitution d’une arche en pierre, logique et déduction pour le déchiffrage d’un message codé, concentration pour une épreuve de mémorisation, connaissance du patrimoine linguistique local à travers une épreuve de patois, sens du toucher pour l’épreuve dite de la “main dans le sac” .... Tout au long du parcours, les équipes ont dû faire preuve de cohésion, d’observation et d’ingéniosité pour progresser. L’ambiance, à la fois studieuse et conviviale, a permis à chacun, petits et grands, de s’immerger dans ce lieu unique tout en partageant un moment ludique et intergénérationnel.
À l’issue de l’aventure, chaque équipe s’est vue remettre un cadeau d’une valeur d’environ 25 euros, grâce au soutien généreux de ses partenaires. Ces récompenses, allant d’entrées dans plusieurs parcs d’attraction, escape game, musées, parcours « accrobranches » à des visites de ferme pédagogique ou parc zoologique…, permettront de prolonger l’expérience au-delà du jeu et de valoriser les acteurs du territoire.
